La matraque

Arme traditionnelle des policiers, la matraque est un bâton assez court constituée de caoutchouc, de métal, de bois ou de plastique. Classée en catégorie D, elle est en vente libre pour les personnes de plus de 18 ans.

bobbies

Utilisé par les bobbies (policiers anglais) jusqu’au début des années 1990, le célèbre bâton de bois a ensuite été remplacé par la matraque telescopique.

La matraque télescopique

Constituée d’acier, elle est également beaucoup plus facile à porter et à manipuler. Utilisable à distance, il n’est pas obligatoire d’être en contact direct avec l’agresseur pour pouvoir le toucher. Sa robustesse permet de neutraliser l’assaillant le plus costaud grâce à un unique coup bien placé. La douleur générée est immédiate et fulgurante. Généralement, il n’est pas nécessaire de lui donner des coups supplémentaires pour le stopper. Très dangereuse, elle peut générer des fractures et parfois même la mort. Véritable arme d’auto défense, elle est efficace même si la personne qui l’utilise est affolée et incohérente dans ses mouvements. Qu’importe la manière dont elle l’agite, elle touchera forcément sa cible à un moment donné. Ce qui n’est pas le cas avec la plupart des armes blanches qui nécessites une maîtrise de leur utilisation et obligatoirement un contact physique avec l’assaillant (couteau, sabre, poing américain…).


La police française et la matraque

En France, les agents de la circulation possédaient un bâton blanc afin d’orienter les voitures et les piétons. Institué par le préfet Lépine en 1897, il pouvait également faire office de matraque pour repousser des assaillants. Dans les années 1950, les compagnies d’intervention parisiennes étaient équipées d’un « bidule » : une longue matraque en bois souvent constituée d’acajou et pouvant atteindre 1 mètre de longueur. Le 24 mars 2000, le décret n°2000-276 autorise les agents de la police municipale à utiliser une matraque tonfa aussi appelée bâton de défense. En 2013, les matraques télescopiques sont autorisées.